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Courmelles
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Historique

Historique de Courmelles

La ville de Courmelles est située dans le département de l'Aisne qui porte le numéro 02 et dans la région Haut de France

 Les habitants de Coumelles se prénomment Courmellois, Courmelloises.

 Il y a 1711 habitants à Courmelles. Sur le plan de la population, Courmelles est la 5794eme commune de France, la 602eme de la région et la 45eme de l'Aisne. La ville  s'étend sur 6,76 km2, de ce fait la densité de la population est donc de 253,11 ha/km2.

Bataille de la Crise

Lors des travaux de déviation de la route de Chateau Thierry,

les entreprises travaillant aux abords ont découvert les restes de quelques soldats de la première guerre mondiale. Ces cadavres étaient portés disparus depuis tout ce temps.

Après quelques recherches Mme et M. de Pennart ont retrouvé un fait de guerre plus ou moins passé inapercu.Ils decidèrent de contacter l'association des " Autoroute de l'Espérance" gérée par M. De La Rochefoucauld afin d'ériger une croix en souvenir de ces hommes oubliés là depuis toutes ces années.

Récit du fait de guerre :

Cette fois, il ne s’agit plus d’attaquer, il s’agit d’arrêter la ruée ennemie, de tenir coûte que coûte.

Depuis la Marne, nul combat  ne fut plus acharné que cette défense du ravin de la Crise, petite rivière au sud-ouest de Soissons. Ayant enlevé le Chemin des Dames et franchi l’Aisne, les allemands descendaient à grands pas vers le Sud. 

Alertés, transportés en autos, débarqués au contact de l’ennemi, les zouaves ne l’attendent pas. 

Ils marchent audacieusement à sa rencontre, décidés à lui interdire le passage de la Crise. Il faut lire dans le rapport officiel le récit de la soirée du 29 mai et de la journée du 30 mai : la marche des avant-gardes, la prise de contact, les reconnaissances dans la soirée, la nuit calme et, dès l’aube, l’ennemi, qui a pu profiter de l’ombre pour avancer artillerie et infanterie, commençant sur nos tranchées un tir violent d’obus de tous calibres. Puis l’attaque. Trois régiments allemands,appuyés par une artillerie formidable, attaquent le 8e Zouaves. 

Les allemands employèrent là, d’une façon savante, leur tactique d’infiltration, de manœuvre sur les flancs et de feux intenses de mitrailleuses. Les renseignements arrivent d’heure en heure.Les pertes sont lourdes, mais, dit le capitaine Servais, « ne vous inquiétez pas, on tiendra ». L’artillerie n’a pas de munitions : 30 coups par pièce. Peu importe : avec les mitrailleuses et les fusils, on tiendra. 

Malgré tous les efforts, l’infiltration ennemie se poursuit, les Boches fourmillent, il y en a partout. La 10e compagnie est encerclée. Depuis 10 h 30 jusqu’à 14 heures, elle mène un dur combat, corps à corps ; quand les hommes n’ont plus de munitions, ils se servent de leur poings et de leurs casques comme massues. Tous les officiers sont blessés ou tués. Il ne reste plus qu’un sergent et 12 hommes, dont 7 réussissent à regagner nos lignes  en se frayant un  chemin à travers les lignes ennemies. Les zouaves cèdent quelque peu par échelons, en manoeuvrant. Les 1er et 3e bataillons, en première ligne, sur un front de 4 kilomètres, combattent jusqu’à épuisement. Le 2e et la liaison du colonel contre-attaquent avec fureur. Tous tiennent, malgré la violence des bombardements et la mitraille des avions. 

Et quand vint le soir, les allemands, qui croyaient avancer à grandes marches vers le Sud et l’Ouest, n’avaient, malgré leur énorme supériorité numérique, gagné que quelques centaines de mètres de terrain, et cela au prix des pertes les plus sanglantes.

Les zouaves étaient là.

 

                                                         Le manoir de Latilly à Courmelles 

 

 

Cet endroit est généralement appelé par les gens du village « La Croix Lattier », en référence au calvaire qui se trouve au carrefour des rues Gambetta et Maréchal Foch. Cet endroit possède un noble passé. 

  

En 1930, le quotidien Le Démocrate Soissonnais, rééditait le texte d'une note d'histoire, écrite à  la fin du siècle précédent par Léon Ringuier du journal L'Eclaireur disant ceci : Il y a à l'extrémité de Courmelles, sur la route qui conduit à Chaudun, les restes d'une très vieille maison avec de jolies tourelles et une petite pièce d'eau, digne de tenter un artiste.

C'est l'ancienne demeure qu'habitait en 1171 Jean II de Courmelles.Ce manoir avait été acheté en 1848 par Monsieur Laurent. Ce dernier avait participé au coup de feu de Paris lors de la seconde révolution.

C'était un sculpteur attaché à Bartholdi,auteur du Lion de Belfort et de La Statue de la Liberté.Sa descendance a continué à habiter ces lieux. A la même époque, monsieur César Coutant, acteur au Théâtre e Soissons et membre de la famille, vécut dans une partie du domaine.Monsieur Bernard Ancien, historien soissonnais, en fit la visite en 1944. Monsieur Germain Pelle en était alors propriétaire.

Monsieur Pelle se rappelait des deux tourelles et des portes à l'entrée.Vers 1906, on éleva une grange après avoir rasé la tourelle non chaperonnée et les deux portes ; le nouvel enclos fut rapproché de la rue.

Autrefois, le rez-de-chaussée des tourelles était plein. Il fallait utiliser une échelle pour accéder à l'étage de la tour chaperonnée. De là, le passage se faisait au dessus des portes qui mesuraient 1,20 m de large.

Ainsi, on pénétrait dans la cour coiffée d'un cône en pierre. Cette dernière demeura jusqu'au début des hostilités de la première guerre mondiale. Seule la base de cette tour est encore visible.

Vers 1890, au bout de la propriété près du ru, la famille Terny,boulanger à Soissons, habitait un moulin. On ignore s'il s'agissait d'un moulin à farine ou d'un pressoir à huile.

Les services incendie à Courmelles


En septembre 1929, le préfet du département avertissait les communes de l'Aisne qu'une étude, en vue de la réorganisation des services d'incendie par le groupement des matériels communaux,permettrait d'être plus efficace face aux incendies.


« L'organisation d'un service de secours ne peut être obtenue que par la rapidité des moyens puissants et modernes d'action, en particulier autos et motos-pompes. » 


Un service départemental, avec les Centres Principaux de protection à Saint-Quentin, Vervins, Laon, Soissons et Château-Thierry est créé. Ces Centres ont pour mission de se mettre à la disposition des communes ayant adhéré à l'organisation.


Une cotisation annuelle d'abonnement de 0,10 Fr ou 0,15 Fr par habitant est demandée.
En cas d'appel, la commune sinistrée paierait au centre appelé :

        - 3 francs par kilomètre parcouru aller-retour et par voiture,

        - 0,15 franc par mètre de tuyau employé,

        - 10 francs par heure pour chaque moteur en fonction,

        - 4 francs de l'heure pour chaque sapeur-pompier,

       -  5 francs pour les mécaniciens et le chef de poste.


Aujourd'hui, la participation de la commune pour la cotisation du contingent incendie est de 41 652 € par an.


Ce service indispensable représente un coût de 53 € par foyer.


Quant à la pompe à incendie de Courmelles, qui a été longtemps été utilisée par les sapeurs volontaires de la commune, elle est aujourd'hui exposée dans le hall de la caserne des pompiers de Soissons.

 SAINT-FELIX DE COURMELLES 


 

 

Le Hameau de Saint-Félix de Courmelles doit son nom à ce qu'on appelle « l'Ancien Saint-Félix », mais sait-on bien ce qu'était cet « ancien saint-Félix » ?

 


Une rue du quartier porte le nom de « Moulin Botté »,c'était en effet une ferme de ce nom et une atroce tragédie s'y déroula. 

Dans la nuit du 1er avril 1859, ce fut la catastrophe, la famille dormait.Monsieur Hippolyte Féry 38 ans, son épouse 32 ans, leur fils 10 ans, leurs deux filles de 5 et 3 ans, et une cousine, Mademoiselle Anaïs Spirlet 18 ans étaient présents dans le moulin.Sous le poids de 70 tonnes de céréales, le grenier s'effondra. Ils décédèrent tous.


Bien sûr, toute la région fut atterrée, d'autant plus que ces malheureuses victimes étaient bien connues et fort estimées. Aux obsèques assistaient plus de 3 000 personnes.


La ferme du Moulin Botté devint ensuite un orphelinat qui permettait à des enfants d'être à la campagne et de suivre un apprentissage agricole et horticole. Monsieur l'Abbé Gustave Joubert en était le directeur. Durant plus de vingt ans, il se consacra à l'instruction et à l'éducation des orphelins qui lui étaient confiés. 


Par la suite, Saint-Félix fut vendu à des particuliers qui en firent des appartements.

CÉRÉMONIE DU 8 MAI

Ce vendredi 8 Mai 2020 marque le 75ème anniversaire de la victoire sur le nazisme,

mettant fin à la Seconde Guerre Mondiale en europe.

Une cérémonie forcément particulière cette année, en ces temps de confinement.

Cérémonie en comité restreint, non ouverte au public.

Mme Le Maire et ses adjoints Mr Barbillon, Mme Teirlynck, et Mr Leroy ont ainsi pu déposé une gerbe en souvenir des déportés ( cérémonie du 26 avril ayant été annulée) et une gerbe en hommage aux anciens combattants, devant les portes de la mairie.

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